tag:blogger.com,1999:blog-3263056081859911534.post5421612973661439099..comments2014-06-26T13:05:23.547+02:00Comments on Vulgaris: Les experts au service de la démocratie !Thomas Schumpphttp://www.blogger.com/profile/16635902763130917769noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-3263056081859911534.post-81264468360749592242011-04-29T10:59:11.210+02:002011-04-29T10:59:11.210+02:00Concernant la distinction entre les 2 types d'...Concernant la distinction entre les 2 types d'experts, il n'y a de réelles différences pour moi que dans la fréquence des dérives. Effectivement l'expertise, telle qu'elle est pratiquée ou revendiquée dans les médias, fait souvent apparaitre de "mauvais experts". Mais là encore, et ton exemple le montre bien, être qualifié d'expert oblige à expliciter au nom de quoi. Ce processus clarifie le propos même dans les cas où l'énoncé du domaine d'expertise ou de la communauté représentée est "flou". Dans ton exemple, on voit assez bien que :<br />1 - la vraie reconnaissance affichable est le statut d'auteur de la personne<br />2 - les autres références d'expertise sont non explicites<br />3 - l'activité privée de consultant est vaguement mentionnée alors qu'elle semble centrale<br />4 - aucune référence universitaire, d'article publiée avec comité de lecture, de représentation de communauté officielle, ...<br />Or aurions-nous eu la même facilité à "éplucher" cette intervention, si le journaliste n'avait fait intervenir cette personne qu'en tant qu'auteur ? Je pense que c'est bien la mention d'expert qui oblige, malgré toutes les dérives possibles, à une forme de clarification des choses.<br /><br />Concernant les "crises sanitaires ..." : je suis tout à fait d'accord avec toi, l'usage fait des expertises (plus ou moins propres) par les responsables politiques est très criticable. D'ailleurs, comme tu le dis dans ton billet, les scientifiques ne sont pas "innocents" dans ces dérives. Encore une fois, je suis bien conscient des défauts de l'expertise, de ses dérives et des usages qu'on en fait. Dans le cas des crises sanitaires, c'est aussi du fait des expertises, qu'on a réussi à nous servir le fameux "responsable mais pas coupable". Pourtant je ne peux m'empêcher de voir là dedans une reconnaissance des responsabilités, des personnes qui ont en charge les choix et cela par opposition aux scientifiques-experts.Thomas Schumpphttps://www.blogger.com/profile/16635902763130917769noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3263056081859911534.post-54224920580570693142011-04-27T18:34:58.624+02:002011-04-27T18:34:58.624+02:00Merci Thomas pour ce billet qui contre-balance mon...Merci Thomas pour ce billet qui contre-balance mon propos ! En te lisant (et du coup aussi un peu en me relisant), je m'aperçois qu'on confond sans doute deux types d'experts : l'expert médiatique, convoqué par les journaux pour apporter une parole qu'eux-même ne peuvent tenir (bien que souvent, ils ne soient pas très éloignés) et l'expert qui intervient dans une expertise collective, un rapport ou la décision d'un comité théodule. J'ai du mal à croire que le premier est aussi bien défini que tu ne le dis, c'est une figure floue comme le montre cet exemple où un monsieur est présenté en deux coups de cuillère à pot comme "conseiller des entreprises dans la lutte contre les braquages et expert auprès des principaux observatoires et services spécialisés" : http://www.20minutes.fr/article/605661/chat-vous-interviewez-doron-levy-braquages Je ne sais pas trop quelle communauté il représente…<br /><br />Par ailleurs, tu écris que "les grandes crises sanitaires ont montré comment l'expertise pouvait favoriser la réémergence des responsabilités politiques" mais souvent elles les dissimulent, elles permettent de retarder la prise de décision et de se défausser etc. comme dans l'exemple du Mediator !Enrohttp://www.enroweb.com/blogsciences/noreply@blogger.com